conclusions avec stenghers

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@ -1,3 +1,9 @@
@book{dunstan2023cultural,
title={Cultural Robotics: Social Robots and Their Emergent Cultural Ecologies},
author={Dunstan, Belinda J and Koh, Jeffrey TKV and Tillman, Deborah Turnbull and Brown, Scott Andrew},
year={2023},
publisher={Springer}
}
@article{liu2024cognitive,
title={Cognitive neuroscience and robotics: Advancements and future research directions},
author={Liu, Sichao and Wang, Lihui and Gao, Robert X},

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@ -9,7 +9,40 @@ Cette thèse devient ainsi une contribution pour faire progresser la recherche e
La danse raconte une histoire en engageant différentes parties du corps. La technologie peut être un moyen pour renforcer l'idée d'un spectacle, tout comme elle peut devenir partenaire actif dans un scénario. Tel a été le cas pour \textit{TIWIDWH} où HRP-4 devient personnage principal d'une danse sur une chaise. Le rendu est à la fois enrichissant pour le danseur qui a été obligé de trouver une autre façon de faire dans son corps, mais aussi pour l'spectateur qui s'est imaginé des intentions pour le robot danseur. L'art profite de cet endroit privilégié pour interroger les formes d'expression conventionnelles, tandis que les scientifiques analysent l'appropriation de leur outil numérique par des non-initiés. Cependant, malgré les récents développements des algorithmes en IA generative, il n'est pas certain que nous partageons avec les machines la créativité. Pour le contexte particulier de la danse, cette créativité est définie au sens large, en incluant toute forme de mouvement générée dans un cadre de représentation artistique. Dans des futures projets, jaimerais imaginer le point de vue des robots sur la danse, leur retour d'experience sur nos expérimentations et la possibilité dune “collaboration” plus fructueuse.
Robotique culturelle
Robotique culturelle\cite{dunstan2023cultural}:
De quelle manière les robots sociaux participent-ils à la culture et en sont-ils les créateurs ? Nous
étaient à la fois satisfaits et surpris de l'ampleur et de la profondeur des contributions de
partout dans le monde, ce qui témoigne dun intérêt croissant pour linfluence et les contributions
des robots et de lintelligence artificielle (IA) à la culture, ainsi que linfluence de lhumain
cultures sur la conception et les applications des robots sociaux
In the opening
chapter of this book, Dunstan et. al. described how robots could not only be
maintainers of and participants in human culture but could also have the poten-
tial to develop their own culture, which could quite possibly become completely
unrecognisable to humans.
Returning to the Deleuzian concept of resonance, where the interplay of sensa-
tions between bodies leads to a merging or blurring of boundaries between human
and machine, we note a correspondence with contemporary theorising on human-
machine relations that decentre the human and argue for non-human agency. In
the language of agential realism, Gemeinboeck uses the term “intra-bodily reso-
nances” (Gemeinboeck 2021) to refer to an embodied empathy (Despret 2013), an
attuning to bodily energies, vibrations, rhythms, or a relational dynamics between
humans and machines. At this level of embodied or kinaesthetic empathy (Foster
2010), it is less about modelling robots after humans—one of the primary criticisms
of dominant approaches to social robotics (Gemeinboeck 2017)—than acknowl-
edging the shared primordial movement language across species (Sheets-Johnstone
1999). Qualitative movement dynamics are a dance between entities at varying scales
and intensities. Processes of attunement take place in sensing, feeling, adapting and
sustaining vital relationships between humans, animals and machines. In Gemein-
boecks relational-performative aesthetics approach to the design of human-robot
interaction, “positioning oneself in the middle of the encounter and the relationships
it produces deliberately undermines focusing on the individualism of interacting
agents and, instead, promotes attending to the crisscross of perceptual flows, move-
ment dynamics, and emergent effects that give rise to meaning” (Gemeinboeck 2021,
p. 2).
Drawing on the concept of kinaesthetic empathy from dance (Foster 2010) and
the associated theory of mirror neurons (Gallese et al. 1996), along with recent work
Self aware robots\cite{chatila2018toward}:
Notre hypothèse est que la conscience de soi doit d'abord reposer sur la perception de soi comme différent de l'environnement et des autres agents. Cela nécessite que le robot interagisse avec l'environnement et construise des représentations sensori-motrices qui expriment les possibilités offertes par les éléments de l'environnement, et qu'il interagisse avec d'autres agents pour se distinguer d'eux.
@ -33,8 +66,35 @@ Le robot doit avoir la capacité de se représenter lui-même et l'humain avec l
\label{fig:chatila1}
\end{figure}
Plea for slow science
Plea for slow science\cite{stengers2016another}
Lhistoire de la résistance contre les OGM concerne un droit pas le droit darrêter les horloges,
il ny a pas dhorloges mais un droit démocratique primordial, celui de penser lavenir. Grâce à
la désobéissance civile, la violence ultime contre la démocratie, celle du compte à rebours
argument, a été contrecarré. Mais : même s'il a été contrecarré, il n'a pas été vaincu. Le
Le limogeage de Barbara Van Dyck est en effet un signal fort.
\begin{quote}
Je me sens honteux devant ces jeunes qui entrent à l'université avec l'espoir de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Nous savons que ceux qui entrent à l'université aujourd'hui appartiennent à la génération qui devra faire face à un avenir dont nous ne pouvons même pas imaginer les défis... Pouvons-nous prétendre que ce que nous leur proposons répond, même vaguement, à cette situation ? Pouvons-nous aussi prétendre que nous méritons la confiance que les gens ont encore dans le rôle que nous, qui travaillons à l'université, et ceux que nous formons, pouvons jouer dans cet avenir ? Il est entendu que nos modes de vie devront changer, et cela implique certainement un changement dans la manière dont nous nous rapportons à notre environnement, social et écologique. Pouvons-nous prétendre qu'un tel changement n'implique pas aussi un changement dans les façons dont notre savoir académique se rapporte à son environnement\footnote{en version originale: I feel ashamed before those young people entering university with the hope of
getting a better understanding of the world we live in. We know that those who enter
university today belong to the generation that will have to face a future the challenges of
which we just cannot imagine… Can we claim that what we are proposing them meets, or
even vaguely meets, this situation? Can we also claim that we deserve the trust people still
have in the role we, who are working at the university, and those we train, can play in this
future? It is heard that our ways of life will have to change, and this certainly entails a change
in the way we relate to our environment, social and ecological. Can we claim that such change
does not also entail a change in the ways our academic knowledge relates to its environment?}?
(...)
That is why I wish, ending this talk, to emphasize the difference
between, on the one hand, adhering to a rule and, on the other, recognizing its power while
looking for the opportunities to experiment outside its bounds, creating interstices where13
another science could discover its own demands. To take just an example, a university may be
free to define such reclaiming explorations of slowing down practices in terms of services to
the community, which they are indeed, and recognize them as such. This would be a strong
signal, indeed, that we are not a corporation, proudly obeying the ticking clocks of an
unsustainable progress, but a community trying to give some meaning to the now consensual
but often empty claim: the claim that we have to change our ways of behaving in this world.
\cite{stengers2016another}
\end{quote}
moral équivalence in \cite{shaw2009looking}:
les robots restent non-humains et incapables de