synthétise\chapter*{Résumé} \addcontentsline{toc}{chapter}{Résumé} Cette thèse synthétise mon séjour de deux ans au Laboratoire d’informatique, robotique et microélectronique de Montpellier. Artiste, j’ai ressenti le besoin d'interroger dans ma pratique la figure du robot, pour tester son impact lors des processus créatifs comme la danse. Ingénieure, j’ai voulu comprendre la réalité du terrain des roboticiens- échanger autour de leurs ambitions et contraintes, puis saisir les enjeux éthiques quant aux perspectives post-humanistes de notre époque. Performeuse, j’ai cherché à faire émerger un langage d’expression corporelle propre, grâce à des pratiques somatiques et a des interactions avec des robots. Ma méthodologie est transdisciplinaire et prend comme appui la tradition canadienne, qui met en avant le principe du glanage. Lors des laboratoires de recherche, il y a peu d'attente pour un résultat final et beaucoup de motivation et de curiosité. Cette motivation est là pour comprendre, souvent par le corps, ce que la danse avec les robots peut apporter en termes d'innovation aux orientations actuelles en sciences cognitives. \newline \textbf{Mots-clefs:} danse, robotique, hri, conscience artificielle \chapter*{Abstract} Entre danse, robotique et sciences cognitives, cette these a une dimension pluridisciplinaire. Parmi mes hypothèses de recherche, la question de la transmission est centrale. Est-ce que les principes d'intelligence sensorielle, de conscience de mouvement en danse peuvent-être délégués aux robots? Est-ce que les robots en situation de danse, engendrent des états créatifs? Est-ce qu’il existe une danse qui leur est propre? Des notions comme la conscience incarnée, l'intelligence du mouvement, le schéma corporel, l'empathie kinesthésique, que j’emploie pour entamer cette immersion robotique, proviennent des sciences cognitives ou des techniques somatiques. Tout autant importante est la question de la traduction pour voir comment employer un concept dans une autre discipline- surtout lorsqu’il n’existe pas. Cela se rapproche à un constant va-et-vient à la lisière de l’humain et non-humain, de l’Art et de la Science. Pour légitimer cette démarche, je fais des synthèses et des états d’art, j’organise un dictionnaire. Cela m’aide à identifier des points de convergence, dans une première partie théorique. Cette partie est construite en trois chapitres: un sur mes repères en danse et pratiques somatiques, un autre sur l’influence des sciences cognitives sur les nouvelles approches en robotique et un dernier sur l’évolution des projets artistiques qui impliquent de l'interaction homme-robot. Ensuite je précise mon travail pratique dans une deuxième partie, elle aussi constituée en trois chapitres. Le premier chapitre traite de l’improvisation avec des machines sous différents formats et contextes. Le deuxième chapitre détaille deux études de terrain-un dans le laboratoire avec un robot humanoïde et un bras industriel et l’autre lors d’un cours de danse avec les digital twins des deux robots. Le troisième et dernier chapitre décrit une présentation publique sous la forme d’une conférence-spectacle et présente mes conclusions quant à ces expériences. \textbf{Key words:} danse, robotique, hri, conscience artificielle