updates sur glanage methodo paquin dans ses notes on RC
This commit is contained in:
parent
fa55eb0182
commit
80fff9732e
|
@ -1438,13 +1438,29 @@ Auparavant j'ai mentionné\cite{kozel2008closer} qui réliait danse, marionettes
|
|||
|
||||
Le pari de mes experiences artistiques est quelque part simple. Autant qu'ils ne connaissent pas les limites d'une machine, les humains projettent leurs ambtions dessous. Prennons l'exemple du joueur d'échec de Wolfgang von Kempelen mentionné dans le capitre 1.3.3 de la prémiere partie. Sans savoir la verité, les spectateurs l'ont considére une prouesse technologique. Avec l'avénement de l'informatique, dans l'écuation humain-animal-artefact, le cadre d'autre fois est transgressé. Pour quelq'un avec peu de connaissances en informatique, même en voyant les algorithmes à la base de son programme, le résultat reste opaque. La machine parait omnipotenté car elle dépasse les capacités humaines de compréhension. Pour l'informaticien qui les developpe, il y a un part de curiosité quant à la potentialité des algorithmes. Cependant il a peu de regard critique quant aux consequences éthiques de cette course contre le montre concernant les limites de la science. Il va toujours relativiser son processus et trouver des argumentes pour se dé-responsabiliser de l'impacte de tout cela sur la societé.
|
||||
|
||||
\textbf{Conaissances prcessuelles}
|
||||
Sur la méthodo http://lcpaquin.com/
|
||||
Le terme ancien glanage appartient d’abord au monde agricole et consiste à amasser les épis qui ont échappé aux moissonneurs et, par extension, à recueillir ici et là des bribes dont on peut tirer avantage (CRNTL). Ce terme a été utilisé dans un cours de stratégie de recherche-création par un étudiant, Kyril Dubé (2013), en lien avec le très beau documentaire d’Agnès Varda intitulé Les glaneurs et la glaneuse (1999).
|
||||
Dans le contexte qui est le nôtre, le glanage consiste donc à accumuler, dans un journal ou autrement, des stimulations, le résultat d’observations directes dans son entourage ou après une immersion dans un ailleurs relié ou non au projet de création, à la suite de la lecture de textes, de journaux, de revues, d’écrits d’artistes, d’ouvrages. savants, ou de la consultation d’images fixes et animées dans les médias, ou produites par d’autres artistes.
|
||||
|
||||
Dans l’ouvrage Métamorphose de l’âme et ses symboles (1950), Jung précise que « les influences de l’inconscient
|
||||
collectif, lorsqu’elles impriment le conscient, sont à la source des courants de croyances, des expériences religieuses, des visions extatiques mais aussi des arts, de la littérature et des rituels » (Jung, Carl Gustav et Le Lay, 1953).
|
||||
C’est dans des moments d’ouverture que se produit un phénomène que Carl Jung nomme \textbf{synchronicité}, soit l’occurrence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour
|
||||
la personne qui les perçoit : \textit{La synchronicité signifie donc d’abord la simultanéité d’un certain état psychique avec un ou plusieurs événements parallèles signifiants par rapport à l’état subjectif du moment, et – éventuellement – vice-versa.} (Jung, C., 1981, p. 2) Malgré le caractère parapsychologique qui entoure ce concept, n’en reste pas moins que lorsqu’on porte intensément un projet de recherche ou de création, nous faisons la rencontre de toutes sortes de phénomènes apparentés à notre projet, et ce, bien qu’ils soient tout à fait fortuits, c’est-à-dire sans aucun lien causal avec celui-ci, ce que Jung appelle des \textit{coïncidences acausales}. Ces rencontres dues au hasard et à notre ouverture ou à notre disponibilité sont précieuses, car elles viennent souvent enrichir notre projet\cite{paquin2014methodologie}
|
||||
Alors ces connaissances qui pourraient être qualifiées de processuelles
|
||||
|
||||
\textbf{glanage comme prise de notes}
|
||||
Paquin emprunte la notion de \textit{chiasme} à la phénoménologie de Merleau-Ponty, pour désigner un point ``d’entrecroisement et de réversibilité”\cite{paquin2015dialogue} entre recherche et création.
|
||||
|
||||
|
||||
Concernant l'enchainement des mouvements,
|
||||
Dans \textit{Le Visible et l'Invisible}, Merleau-Ponty introduit le concept de \textit{chiasme}\cite{merleau1979visible}. A la base, ce terme d'origne greque signifie \textit{entrecroiser une pièce de bois en croix, car la forme de la lettre grecque chi est un x}. Dans un contexte réligieux ou poétique, il répresente une figure de style rhétorique dans laquelle les éléments sont inversés ou répétés selon un modèle inversé (par exemple dans l’Évangile selon Luc: \textit{Celui qui s’élève sera abaissé, celui qui s’abaisse sera élevé}). Il peut également faire référence à un nerf de l’œil qui traverse le côté opposé du cerveau. Pour Ponty il désigne le chevauchement qui produit une expérience unifiée (par exemple, la combinaison des deux yeux pour produire une vision unique).
|
||||
|
||||
\textbf{deconstruction de la danse}
|
||||
loin des experimentations technologiques des humanités numériques\cite{citton}
|
||||
|
||||
Pour définir un geste, je m'appuie sur les observations d'Yves Citton\cite{yves2012gestes} qui s'intéresse aux gestes présents dans les expériences esthétiques pour voir comment elles peuvent influencer notre comportement.
|
||||
|
||||
Ecrit sous la forme d'un journal\cite{charmatz2009je}, B. Charmatz, danseur et chorégraphe, décrit les fondements du dispositif de recherche et de création pédagogique qu'il a mis en place sous le nom de Bocal. Il expose les outils et exercices élaborés au sein d'un goupe de 15 personnes. L'ensemble constitue une réflexion sur les ressorts politiques de toute expérimentation pédagogique radicale.
|
||||
\begin{figure}
|
||||
\centering
|
||||
|
@ -1454,14 +1470,6 @@ Ecrit sous la forme d'un journal\cite{charmatz2009je}, B. Charmatz, danseur et c
|
|||
\end{figure}
|
||||
|
||||
|
||||
Sur la méthodo http://lcpaquin.com/
|
||||
|
||||
C’est dans des moments d’ouverture que se produit un phénomène que Carl Jung nomme \textbf{synchronicité}, soit l’occurrence simultanée d’au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l’association prend un sens pour
|
||||
la personne qui les perçoit : \textit{La synchronicité signifie donc d’abord la simultanéité d’un certain état psychique avec un ou plusieurs événements parallèles signifiants par rapport à l’état subjectif du moment, et – éventuellement – vice-versa.} (Jung, C., 1981, p. 2) Malgré le caractère parapsychologique qui entoure ce concept, n’en reste pas moins que lorsqu’on porte intensément un projet de recherche ou de création, nous faisons la rencontre de toutes sortes de phénomènes apparentés à notre projet, et ce, bien qu’ils soient tout à fait fortuits, c’est-à-dire sans aucun lien causal avec celui-ci, ce que Jung appelle des \textit{coïncidences acausales}. Ces rencontres dues au hasard et à notre ouverture ou à notre disponibilité sont précieuses, car elles viennent souvent enrichir notre projet
|
||||
\cite{paquin2014methodologie}
|
||||
mais des connaissances qui pourraient être qualifiées de processuelles
|
||||
\textbf{glanage comme prise de notes}
|
||||
|
||||
Influence de Robert Rauschenberg, artiste du Pop Art et ami de Cunningham \textit{Je ne fais ni de l’Art pour l’Art, ni de l’Art contre l’Art. Je suis pour l’Art, mais pour l’art qui n’a rien à voir avec l’Art, car l’Art a tout à voir avec la vie.}
|
||||
|
||||
\begin{quote}
|
||||
|
@ -1486,9 +1494,7 @@ Parmi les performances exécutées ensemble par Brown et Rauschenberg figurent G
|
|||
La performance de Rauschenberg, \textit{Open Score}, a été conçue pour l'ouverture des séries E.A.T. au 69th Regiment Armory à New York le 14 octobre 1966. Elle commence par un match de tennis, dont la raquette est dotée d'un émetteur FM en miniature et un micorphone de contact. Chaque fois que le peintre Frank Stella frappait la balle, les vibrations des cordes de la raquette étaient transmises aux haut-parleurs puis l'une des 48 lumières illuminant l'arène s'éteignait. Lorsque le dernier spot de lumière s'éteint, les cinq cents spectateurs desdencent dans l'obscurité sur la scéne où leurs silhouettes sont enregistrés à l'aide des capteurs infrarouge puis projetées sur trois grands écrans qui entourent le terrain.
|
||||
|
||||
|
||||
loin des experimentations technologiques des humanités numériques\cite{citton}
|
||||
|
||||
Pour définir un geste, je m'appuie sur les observations d'Yves Citton\cite{yves2012gestes} qui traite des gestes présents dans les expériences esthétiques pour voir comment elles peuvent influencer notre comportement.
|
||||
|
||||
\subsection{Shaking, halprin and cie}
|
||||
Sur Halprin, la prise de conscience au niveau phyisique, émotionnel et méntal. Exercice recyclé.
|
||||
|
|
|
@ -41,7 +41,6 @@
|
|||
\vspace{1cm}
|
||||
|
||||
\end{center}
|
||||
|
||||
\vspace{1cm}
|
||||
\begin{center}
|
||||
\textbf{Membres du jury}\\
|
||||
|
|
BIN
thesis.pdf
BIN
thesis.pdf
Binary file not shown.
Loading…
Reference in New Issue