adding work on empathy and kinesthesy by susan foster
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3e5a230067
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@ -1,3 +1,15 @@
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@book{gibson1966senses,
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title={The senses considered as perceptual systems.},
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author={Gibson, James Jerome},
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year={1966},
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publisher={Houghton Mifflin}
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}
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@book{foster2010choreographing,
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title={Choreographing empathy: Kinesthesia in performance},
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author={Foster, Susan},
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year={2010},
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publisher={Routledge}
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}
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@book{dunstan2023cultural,
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title={Cultural Robotics: Social Robots and Their Emergent Cultural Ecologies},
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author={Dunstan, Belinda J and Koh, Jeffrey TKV and Tillman, Deborah Turnbull and Brown, Scott Andrew},
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@ -137,12 +137,25 @@ enablef={true},
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enablef={true},
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}
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\newglossaryentry{éducation somatique}{
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name={\textit{éducation somatique}},
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description={Le terme d'\textit{éducation somatique} vise des pratiques et exercices physiques et sensorielles qui visent à ameliorer la maitrise de nos senses et notre rapport à l'intelligence du mouvement.},
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enablef={true},
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}
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\newglossaryentry{kinesthesie}{
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name={\textit{kinesthesie}},
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description={Le terme de \textit{kinesthesie} ou \textit{propriocoeption} signifie blablablablabla.},
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enablef={true},
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}
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\newglossaryentry{empathie}{
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name={\textit{empathie}},
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description={Le terme d'\textit{empathie} ou \textit{Einfühlung} en Allemand signifie blablablablabla.},
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enablef={true},
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}
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\newglossaryentry{notation Laban}{
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name={\textit{notation Laban}},
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description={La \textit{notation Laban} est un système de notation du mouvement des corps humains publié en 19281 par le danseur, chorégraphe et pédagogue hongrois Rudolf Laban (1879-1958).},
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@ -950,6 +950,11 @@ des expériences perceptives du corps. Gallagher distingue les différences entr
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\subsection{Des émotions artificielles}
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Dans son livre \textit{Choreographing empathy: Kinesthesia in performance} (2010), la chercheuse et chorégraphe Susan Foster définit les termes d'\gls{empathie} et de \gls{kinesthesie} avec les ambiguïtés qui leurs sont inhérentes.
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La kinesthésie ou la proprioception, détermine les positions et les mouvements du corps, grâce aux capteurs nerveux dans les muscles et les articulations. La définition de ce terme a été révisée plusieurs fois au cours du vingtième siècle. Ultérieurement, les travaux du psychologue James J. Gibson\cite{gibson1966senses} ont aidé à clarifier ce terme, démontrant que la kinesthésie aide à intégrer les informations sensorielles des autres systèmes. Le domaine de la danse a beaucoup aidé à la popularisation de ce terme, en l’étudiant avec des phénomènes et valeurs culturelles. Selon Foster \textit{la kinesthesie}, tout comme \textit{l'empathie} sont apparus à la même époque- au tour des années 1880. Si la \textit{kinesthésie} trouve son applicabilité dans la danse, l’empathie est définie par des
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esthéticiens allemands comme l'acte de contempler la peinture et la sculpture en imaginant une sorte de connexion physique dans laquelle le corps du spectateur se déplacerait et habiterait les diverses caractéristiques de l'œuvre d'art. Ainsi lors de leur apparition au début du vingtième siècle, les deux termes connotaient une forte réactivité physique aux personnes et aux objets. Avec le temps cependant, ils ont fini par appartenir au domaine de la psychologie et aux sciences cognitives.
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Les émotions jouent un rôle clé dans la question de la conscience. Prof. Asada supervise des études sur le développement de \textit{l’empathie artificielle} et le rôle de la \textit{contagion émotionnelle} dans la mimique motrice\cite{asada2015towards}. Son équipe met en place des études sur le type de cognition que les bébés développent dans leurs premiers mois, pour ensuite transposer ses principes à des robots. L’évolution corporelle et la croissance des humains est pour lui un des concepts clé de la robotique cognitive. Dans la sphère des études neuroscientifiques, des études en lien avec le concept d' \gls{expérience kinesthésique} facilitent l'émergence des concepts comme l'\gls{empathie kinesthésique}\cite{barrero2019dance} dans la danse. Ces états sont issus des processus internes comme l'introspection, propre à notre espèce.
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L’introspection permet aux humains d’être conscients de leurs propre processus mentaux. Ces processus semblent avoir une séquence linéaire comme la production de la parole ou des lignes de raisonnement. L’introspection influence également les actes artistiques. Pendant la phase de création, un artiste sonde son imaginaire pour clarifier ses intuitions. Lorsque nous nous rappelons de l’exemple donné par Block, c’est intéressant d'analyser un possible scénario où la personne aurait prêté attention au bruit auparavant ignoré. Cela pourrait produire un type d’expérience subjective, à la limite de la conscience d’accès, pour ensuite déterminer à partir de quand le bruit est devenu conscient. Cette introspection liée à un stimulus extérieur, trouve son équivalent dans l’acte d’introspection de l’artiste qui veut mieux comprendre ses intuitions.
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@ -974,8 +974,7 @@ Des extraits de cette performance sont disponibles ici\footnote{https://vimeo.co
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\textbf{ Rechercher un état de créativité par l'empathie}
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Pour évaluer la complicité H2R, nous nous appuyons sur le sentiment d'empathie\cite{ziemke2008role} - vu comme une capacité à comprendre émotionnellement ce que ressentent les autres et nous imaginer à leur place. Dans notre cadre artistique les robots ne ressentent pas, mais la littérature\cite{asada2015towards, belkaid2016interactions} indique comment les robots s'appuient sur des émotions artificielles (c'est-à-dire des structures algorithmiques symboliquement considérées comme jouant le rôle et l'action des émotions) pour générer des mouvements. Ils
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analysent leur environnement à l'aide de capteurs et y réagissent selon les lois de l'utilisateur définies par l'utilisateur. L'interprète imagine ce que ressent le robot (c'est-à-dire son \textit{umwelt}), puis
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Pour évaluer la complicité H2R, nous nous appuyons sur le sentiment d'empathie\cite{ziemke2008role} - vu comme une capacité à comprendre émotionnellement ce que ressentent les autres et nous imaginer à leur place. En danse, Susan Foster propose une analyse sociologique de la danse et de l'empathie kinesthésique perçue par le spectateur\cite{foster2010choreographing}. Dans notre cadre d'art et sciences, les robots ne ressentent pas, bien que la littérature scientifique\cite{asada2015towards, belkaid2016interactions} indique comment les robots s'appuient sur des émotions artificielles (c'est-à-dire des structures algorithmiques symboliquement considérées comme jouant le rôle et l'action des émotions) pour générer des mouvements. Ils analysent leur environnement à l'aide de capteurs et y réagissent selon les lois de l'utilisateur définies par l'utilisateur. L'interprète imagine ce que ressent le robot (c'est-à-dire son \textit{umwelt}), puis
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utilise cette projection comme source d'inspiration pour son improvisation dansée. Plus on comprend la technique
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caractéristiques du HRP-4, plus on peut imaginer comment il devrait \textit{ressentir} et cultiver des intentions artistiques en lien avec cela.
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