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@ -51,13 +51,13 @@ avec le corps (citer Andrieu) dont le mouvement est compris par la mécanique.
Toujours pour Ruyer: “Le cerveau nest pas un instrument, une machine à
fabriquer la conscience, la subjectivité. Comment une machine le pourrait-elle?
Tout lorganisme est, en soi, subjectivité. Le cerveau est un instrument à
transporter, appliquer la conscience primaire de l'organisme à la tâche
transporter, appliquer la conscience primaire de lorganisme à la tâche
dorganisation du monde extérieur…le cerveau est le lieu de lorganisme par où
passent les circuits externes, la fabrication des outils et des machines, la
création des oeuvres dart, des institutions sociales, l'organisation et
création des oeuvres dart, des institutions sociales, lorganisation et
lentretien de tous les produits de la culture. Le cerveau est en nous comme une
partie embryonnaire conservée. (...) Le “je” psychologique et cortical est le
résultat dun devenir mais second car il côtoie l'organique de sa mémoire
résultat dun devenir mais second car il côtoie lorganique de sa mémoire
corporelle. Cette coexistence est une intégration plutot quun emboîtement, car
lactivité de la conscience ne peut être séparée de son tissu vivant, se
définissant ainsi comme une conscience sensorielle” (citer Andrieu p.10)
@ -65,9 +65,9 @@ définissant ainsi comme une conscience sensorielle” (citer Andrieu p.10)
Dans notre contexte spécifique, cette conscience du corps, de son vécu immanent
continent un savoir non-réfléchi et involontaire qui peut se cultiver par des
pratiques somatiques et déveil corporel. Notre démarche est d'attribuer au
pratiques somatiques et déveil corporel. Notre démarche est dattribuer au
mouvement une place primordiale dans la constitution de la conscience et de
l'être en général.
lêtre en général.
La theorie 4E de la cognition (The 4E cognition theory)
@ -76,22 +76,22 @@ La theorie 4E de la cognition (The 4E cognition theory)
https://www.researchgate.net/publication/280447321_Introduction_to_the_Special_Issue_on_4E_Cognition
Nous présentons le concept de cognition sous l'angle de la théorie 4E dont les
Nous présentons le concept de cognition sous langle de la théorie 4E dont les
débats actuels se concentrent sur le lieu où se trouve la cognition et son lien
avec la perception et l'action.Une des prémisses de cette théorie est que
avec la perception et laction.Une des prémisses de cette théorie est que
lactivité perceptive-motrice est constitutive pour la cognition (citer).
La théorie 4E de la cognition défend l'hypothèse selon laquelle la cognition est
La théorie 4E de la cognition défend lhypothèse selon laquelle la cognition est
plus quun modèle cartésien dopération dans le cerveau. Lidée que le cerveau
est similaire à un ordinateur, promeut les phénomènes cognitifs entièrement
déterminés par leur rôle fonctionnel. Cependant dans la théorie 4E de la
cognition, les phénomènes cognitifs sont étudiés en lien avec leur
environnement. Des processus comme les détails biologiques et physiologiques du
corps d'un agent, définies comme des processus extra-crâniens, sont analysés
corps dun agent, définies comme des processus extra-crâniens, sont analysés
dans son environnement naturel actif. Cela donne suite à deux hypothèses
danalyse: selon l'hypothèse forte, les processus cognitifs sont essentiellement
produites lors des processus extra-crâniens ; alors que pour l'hypothèse faible,
danalyse: selon lhypothèse forte, les processus cognitifs sont essentiellement
produites lors des processus extra-crâniens ; alors que pour lhypothèse faible,
ils y sont seulement à moitié résultats des processus extra-crâniens. Ces
processus extra-crâniens sont à leur tour corporels (selon la dichotomie
cerveau-corps) ou extracorporels (impliquant un couplage
@ -107,11 +107,11 @@ cognition ancrée (embedded),la cognition énactée (enacted) et la cognition
Dans les prochaines pages, un sub-chapitre de notre étude porte sur la cognition
incarnée, dont les désaccords entre les comportementalistes et les
cognitivistes, la situent au cœur des débats en neurosciences. Dans notre
contexte, cette propriété de la cognition d'être incorporée signifie être
contexte, cette propriété de la cognition dêtre incorporée signifie être
causalement dépendante de processus extracorporels qui ont lieu dans
l'environnement proche du corps. Un autre sous-chapitre traite de lenaction,
lenvironnement proche du corps. Un autre sous-chapitre traite de lenaction,
vue par le neurologue Francesco Varela comme thèse sur la continuité entre la
vie et l'esprit.
vie et lesprit.
@ -129,8 +129,8 @@ complexité des phénomènes cognitifs. Ces phénomènes sont étudiés sous un
physiologique, suivant les avancements dans plusieurs domaines connexes. Dans
son introduction au livre dédié à cette théorie (cite Menary), la position
intégrationniste du philosophe Richard Menary offre une nouvelle contribution à
l'approche incarnée et intégrée. Pour lui, les systèmes cognitifs fonctionnent
grâce à l'intégration des fonctions neuronales et corporelles avec les fonctions
lapproche incarnée et intégrée. Pour lui, les systèmes cognitifs fonctionnent
grâce à lintégration des fonctions neuronales et corporelles avec les fonctions
de représentation.
@ -141,7 +141,7 @@ La théorie 4E de la cognition marque également une rupture avec la vision
traditionnelle du cognitivisme- centrée autour de représentations et calculs
mentaux. Ce courant apparu dans les années 1950 a été promu entre outre par les
recherches de Jean Piaget sur la biologie du développement et sur les
découvertes en cybernétique, établie comme alternative à une science de l'esprit
découvertes en cybernétique, établie comme alternative à une science de lesprit
selon Varela:
@ -160,7 +160,7 @@ preeminently with all their multifarious complexity.” (Varela P. 40)
Les modèles théoriques et pratiques inspirés par cognitivisme, comme le
constructivisme, placent les mécanismes de construction active des savoirs et
l'apprentissage au centre de leur préoccupation. A son tour, le cognitivisme
lapprentissage au centre de leur préoccupation. A son tour, le cognitivisme
hérite des approchés précédentes la préoccupation pour le comportement, à la
place des processus internes de cerveau, comme processus dacquisition de
savoirs. Un des questionnements du cognitivisme est de démontrer comment les
@ -169,7 +169,7 @@ physiquement possibles et capables de provoquer un comportement. Pour expliquer
cela, Valera utilise la notion de calcul symbolique où les calculs sont définis
comme opérations sur des symboles qui respectent ou sont contraints par ces
valeurs sémantiques. Cependant il souligne quun ordinateur ne fonctionne que
sur la forme physique des symboles qu'il calcule; il n'a pas accès à leur valeur
sur la forme physique des symboles quil calcule; il na pas accès à leur valeur
sémantique. Avec le temps, lidée que la logique ne suffit pas pour simuler et
comprendre le fonctionnement du cerveau, dont le fonctionnement est distributif,
a fait émerger de points de vue contradictoires sur le cognitivisme.
@ -183,8 +183,8 @@ Dans le livre “4E Cognition: Historical Roots, Key Concepts, and Central
Issues”, Albert Newen, Shaun Gallagher, and Leon De Bruin offrent une
perspective globale de la théorie 4E de la cognition. Leur chapitre
“BrainBodyEnvironment Coupling and Basic Sensory” explore le concept
d'intentionnalité propre à cette approche. Ainsi, l'hypothèse selon laquelle la
perception est orientée vers l'action, conduit à considérer lintentionnalité
dintentionnalité propre à cette approche. Ainsi, lhypothèse selon laquelle la
perception est orientée vers laction, conduit à considérer lintentionnalité
motrice comme facteur qui la facilité : “The notion that perception is
action-oriented leads to a consideration of a very basic motor intentionality —a
concept that derives from phenomenology (e.g., Merleau-Ponty 2012), but that can
@ -193,23 +193,23 @@ Dewey, the “most fundamental kind of intentionality (in the sense of
directedness toward objects) is the practical involvement with objects exhibited
by a sentient creature dealing skillfully with its world” (2008, p. 178). This
captures a form of intentionality that is built into skillful bodily movement in
tandem with environmental demands.” Pour nous, ce genre d'intentionnalité qui ne
tandem with environmental demands.” Pour nous, ce genre dintentionnalité qui ne
part pas le résultat dun processus mental, est représentatif pour létat
d'intentionnalité de geste dansé, mais aussi des robots. Alternativement, la
notion d'incarnation, telle qu'elle est définie dans la théorie 4E, nécessite un
couplage complexe entre le cerveau, le corps et l'environnement. Ce couplage est
dintentionnalité de geste dansé, mais aussi des robots. Alternativement, la
notion dincarnation, telle quelle est définie dans la théorie 4E, nécessite un
couplage complexe entre le cerveau, le corps et lenvironnement. Ce couplage est
la base de tout système robotique où les processus internes sont en lien direct
avec l'environnement.
avec lenvironnement.
Le role de laffecte Le concept daffecte est également au cœur des études sur
la cognition dans la théorie 4E où lémotion est vue comme une affectivité
située. Dans cette acceptation, la cognition n'est pas un processus
quantifiable, similaire à un modèle informatique. L'affect nécessite une
située. Dans cette acceptation, la cognition nest pas un processus
quantifiable, similaire à un modèle informatique. Laffect nécessite une
conception incarnée et située de la cognition. Les processus empathiques de la
petite enfance ou les situations sociales sophistiquées qui caractérisent l'âge
petite enfance ou les situations sociales sophistiquées qui caractérisent lâge
adulte, donnent une dimension plus complexe à ce phénomène. Ainsi nous
remarquons que ce n'est pas seulement le sentiment conscient démotion qui est
remarquons que ce nest pas seulement le sentiment conscient démotion qui est
important. Les processus affectifs inconscients comme la faim ou la fatigue, la
douleur ou le plaisir jouent un rôle tout aussi important, et peuvent biaiser la
perception.
@ -224,7 +224,7 @@ Bertalanffy et Louis J. Prieto . Ce modèle stipule que les espaces affectives
cognitifs.
La théorie générale des systèmes trouve aujourd'hui de multiples applications.
La théorie générale des systèmes trouve aujourdhui de multiples applications.
La modélisation des organismes humains, appelés comme “systèmes ouverts” par
Ludwig von Bertalanffy , intéresse les roboticiens également et nous allons
détailler cela dans les prochaines pages.
@ -234,43 +234,43 @@ L.J Prieto (1975) base sa théorie autour du concept de praxis (vu comme action
intentionnelle) et la façon dont cela structure la cognition. Il identifie “une
caractéristique qui semble apparaître toujours dans la connaissance scientifique
et qui ne se retrouve pas, en revanche, dans la connaissance non scientifique, à
savoir l'explicitation des concepts avec lesquels la connaissance en question
savoir lexplicitation des concepts avec lesquels la connaissance en question
opère.”
Alors que Jean Piaget identifie deux concepts-clé pour caractériser
l'interaction des systèmes dites intelligentes avec l'environnement. Le premier
est le concept d' assimilation des schémas de comportement préexistant et
linteraction des systèmes dites intelligentes avec lenvironnement. Le premier
est le concept d assimilation des schémas de comportement préexistant et
lautre le concept dadaptation- considéré comme moment déquilibre entre deux
états, évoquant un sentiment de plaisir si cet équilibre atteint.
Selon la théorie de Piaget, lintelligence humaine se développe avec l'âge
Selon la théorie de Piaget, lintelligence humaine se développe avec lâge
passant par plusieurs étapes parmi lesquelles: lintelligence
logico-mathématique, musicale, spatiale, corporelle-kinesthésique,
interpersonnelle et ainsi de suite. Le chercheur Olivier Houdé, specialiste en
developpement cognitif, complète cette théorie (citer Houdé), en situant trois
phases de lintelligence humaine modélisés dans des algorithmes: lintelligence
sensori-motrice (avant 6 ans), lintelligence opérationnelle concrète tel comme
définie par Jean Piaget (entre 7 et 12 ans) et l'intelligence propre à la
définie par Jean Piaget (entre 7 et 12 ans) et lintelligence propre à la
résistance cognitive, nommé intelligence opérationnelle formelle (de
l'adolescence à l'âge adulte) permettant le raisonnement scientifique et l'
ladolescence à lâge adulte) permettant le raisonnement scientifique et l
apprentissage des valeurs et normes sociales.
Dans son analyse “A unified model of cognition, emotion and action”, Pollermann
montre comment le comportement adaptatif dun système est défini par sa capacité
de correspondre aux cinq critères suivants: “A.sentir l'environnement externe et
interne, interpréter puis stocker l'information B. utiliser la mémoire et les
de correspondre aux cinq critères suivants: “A.sentir lenvironnement externe et
interne, interpréter puis stocker linformation B. utiliser la mémoire et les
signaux perceptives pour décider C. réguler les ressources internes( pour les
humains il sagit d' ajustements au niveau somatique et neuroendocrin) D.
humains il sagit d ajustements au niveau somatique et neuroendocrin) D.
transformer les actions choisies en modèles de comportement E. evaluer le rendu
(perception, procession de linformation et mémoire)”
De façon analogique, ces critères correspondent à des propriétés des émotions,
caractérisées par des attributs comme la valence (critère A et E via des stimuli
extérieurs), la capacité d'activation (critère C et D, selon les feedback de
extérieurs), la capacité dactivation (critère C et D, selon les feedback de
sous-systèmes) et la potence (correspondant au critère B). Plus loin en parlant
des émotions, Pollermann cite le neuropsychologist Douglas Watt pour qui lorsque
les paramètres de base dépassent les variations connues, létat est ressenti et
@ -290,12 +290,12 @@ concernant cette théorie.
Dans les années 1990, Varela, Thompson et Rosch écrivent “The Embodied Mind-
Cognitive Science and Human Experience” pour faire un état de lieu des
caractéristiques des sciences cognitives, plus précisément la façon dont le
cerveau, le corps et l'environnement sont intégrés dans la cognition. Ils lient
l'avènement de cette discipline à celle de la cybernétique, en lui associant
cerveau, le corps et lenvironnement sont intégrés dans la cognition. Ils lient
lavènement de cette discipline à celle de la cybernétique, en lui associant
plusieurs découvertes qui ont influencé à leur tour dautre domaines parmi
lesquelles nous mentionnons: l'utilisation de la logique mathématique pour
lesquelles nous mentionnons: lutilisation de la logique mathématique pour
modéliser le système nerveux en neuroscience, linvention des machines et
algorithmes pour traiter de l'information et définir une intelligence
algorithmes pour traiter de linformation et définir une intelligence
artificielle, des mises en pratique de la théorie des systèmes en ingénierie
par la théorie du contrôle en robotique, les premiers exemples de systèmes
auto-organisés, etc.
@ -313,12 +313,12 @@ communauté scientifique comme la plus récente tentative de structurer ces
approches et renouveler les avancées théoriques du début de XXe siècle. Cest
également important de remarquer le fait que ces nouveaux paradigmes et concepts
ont également engendré lapparition des nouvelles disciplines comme la
philosophie de l'esprit (de l'anglais : philosophy of mind) dont la question
philosophie de lesprit (de langlais : philosophy of mind) dont la question
centrale est la relation entre corps et esprit et leur ancrage dans
l'environnement, ou la philosophie des sciences (de l'anglais : philosophy of
mind) qui étudie la nature même de l'activité scientifique et ses spécificités
et l'épistémologie (du grec épistemos-”science” et logos “ discours”), dont
lobjet est lanalyse critique d'une science en particulier, du point de vue de
lenvironnement, ou la philosophie des sciences (de langlais : philosophy of
mind) qui étudie la nature même de lactivité scientifique et ses spécificités
et lépistémologie (du grec épistemos-”science” et logos “ discours”), dont
lobjet est lanalyse critique dune science en particulier, du point de vue de
son évolution, sa valeur, et sa portée scientifique et philosophique. Cest
également important de mentionner leur impact sur des disciplines connexes, tels
les études sur la conscience, dont les débats et arguments ont suivi de pret
@ -334,21 +334,21 @@ ceux sur la cognition.
Souvent nous disons qu'un organisme vivant est conscient lorsqu'il est éveillé.
Quelle sera alors le qualificatif pour les robots ou d'autres types dorganismes
Souvent nous disons quun organisme vivant est conscient lorsquil est éveillé.
Quelle sera alors le qualificatif pour les robots ou dautres types dorganismes
artificiels?
Nous partons de l'hypothèse que pour les organismes vivants, chacun a son
Nous partons de lhypothèse que pour les organismes vivants, chacun a son
propre ressenti concernant la conscience. Si pour lintelligence, des propriétés
tels : calcul mental, apprentissage et mémoire arrivent à mieux définir ses
propriétés, nous avons vu plus haut que pour la conscience ce qui est important
cest l'expérience subjective immédiate- le qualia. En parallèle avec
cest lexpérience subjective immédiate- le qualia. En parallèle avec
lintelligence, des processus comme la perception et la motricité sensorielle,
la capacité de prédire l'environnement ou de témoigner des comportements
la capacité de prédire lenvironnement ou de témoigner des comportements
complexes, structurent notre imaginaire autour de cette notion. Étant donné
l'imprécision des concepts et la multiplicité des points de vue selon les
disciplines, il semble peu probable que nous nous mettions d'accord sur une
limprécision des concepts et la multiplicité des points de vue selon les
disciplines, il semble peu probable que nous nous mettions daccord sur une
seule définition de la conscience dans notre étude. Ce qui nous intéresse
cependant est de comprendre dans quelle mesure le dualisme corps-esprit et le
matérialisme trouvent un écho dans lexercice artistique que nous imaginons Cet
@ -376,8 +376,8 @@ vivantes, il existe des sortes de “stimuli autoréférentiels” (citer paper
vanhaudenhuyse) (comme le fait de suivre son reflet dans le miroir) pour
détecter son propre niveau de conscience, pour les machines ce phénomène na pas
encore pu être implémenté. Larticle (citer paper vanhaudenhuyse) propose un
schéma qui détaille la corrélation entre le niveau d'éveil et la conscience de
soi et de l'environnement. Ainsi nous apprenons quil existe des variations
schéma qui détaille la corrélation entre le niveau déveil et la conscience de
soi et de lenvironnement. Ainsi nous apprenons quil existe des variations
entre létat végetatif (propre aux patients réveillés dune coma sans état de
conscience détectée)caractérisé par des mouvements réflexes, et létat de
conscience minimale ou le patient est capable de comportements incohérents mais
@ -395,7 +395,7 @@ notre propre vie” (paper vanhaudenhuyse p.529)
Cependant lorsque identifiés grâce à la neuro-imagerie fonctionnelle, les
processus autoréférentiels semblent présents seulement lors des états déveil
actif. Dans la même mesure, lors des états de conscience altérés dont
l'évolution nest pas linéaire, le rapport à l'environnement est déterminant.
lévolution nest pas linéaire, le rapport à lenvironnement est déterminant.
Nous nous demandons alors quelle analogie appliquer sur notre étude de cas ?
@ -403,38 +403,38 @@ Il existe ensuite un autre type de classification selon la nature
phénoménologique de la conscience et son accessibilité, suivant les recherches
du philosophe Ned Block qui différencie la conscience phénoménologique (comment
une certaine expérience est perçue par le sujet) de celle définie comme
conscience d'accès (disponible pour des processus cognitifs comme le langage).
conscience daccès (disponible pour des processus cognitifs comme le langage).
Block décrit les deux de la façon suivante: "Phenomenal consciousness is
experience; the phenomenally conscious aspect of a state is what it is like to
be in that state. The mark of access-consciousness, by contrast, is availability
for use in reasoning and rationally guiding speech and action." (citer Block)
Ainsi la conscience phénoménale résulte d'expériences sensorielles et de notre
Ainsi la conscience phénoménale résulte dexpériences sensorielles et de notre
perception mélangeant de sensations comme louïe ou lodorat, des sensations
type douleur ou perceptions type proprioception, ainsi que des émotions tel la
peur, parmi autres. A lopposée, la conscience d'accès est disponible pour une
peur, parmi autres. A lopposée, la conscience daccès est disponible pour une
utilisation dans le raisonnement et pour le contrôle conscient direct de
l'action et de la parole. Pour Block, la « rapportabilité » de la conscience
d'accès est d'une grande importance pratique. Selon lui, la conscience d'accès
laction et de la parole. Pour Block, la « rapportabilité » de la conscience
daccès est dune grande importance pratique. Selon lui, la conscience daccès
doit être « représentative » car seul le contenu représentatif peut figurer dans
le raisonnement. Des exemples de conscience d'accès sont les pensées, les
le raisonnement. Des exemples de conscience daccès sont les pensées, les
croyances et les désirs.
Une conséquence directe de cette classification de Block qui divise la
conscience en deux types, est le fait de considérer l'esprit comme résultant de
processus fondamentalement logiques et ainsi modélisable d'un point de vue
algorithmique. Cette vision computationnelle de l'esprit implique également que
conscience en deux types, est le fait de considérer lesprit comme résultant de
processus fondamentalement logiques et ainsi modélisable dun point de vue
algorithmique. Cette vision computationnelle de lesprit implique également que
la conscience peut être modélisée par un programme informatique. Pour détailler,
sa tentative de décrire une certaine conscience comme une conscience phénoménale
ne peut pas réussir à identifier une catégorie distincte d'états conscients.
ne peut pas réussir à identifier une catégorie distincte détats conscients.
Comme mentionné ci-dessus, Block estime que la conscience phénoménale et la
conscience d'accès interagissent normalement, mais il est possible d'avoir une
conscience d'accès sans conscience phénoménale. En particulier, Block croit
conscience daccès interagissent normalement, mais il est possible davoir une
conscience daccès sans conscience phénoménale. En particulier, Block croit
comme Dennet que les zombies (entendu ici comme des androïdes) sont possibles et
qu'un robot qui est de point de vue informatique identique à une personne,
pourrait exister tout en n'ayant aucune conscience phénoménale. Cependant à la
quun robot qui est de point de vue informatique identique à une personne,
pourrait exister tout en nayant aucune conscience phénoménale. Cependant à la
différence de Dannet, Block affirme quil existe des expériences conscientes
difficilement traduisibles par des algorithmes. Pour lui, lexistence de ces
expériences relève « du problème difficile » de la conscience.
@ -445,7 +445,7 @@ expériences relève « du problème difficile » de la conscience.
Parmi les théories des sciences cognitives qui identifient les états
psychologiques à des processus neurophysiologiques, la théorie de l'identité
psychologiques à des processus neurophysiologiques, la théorie de lidentité
esprit-cerveau est apparue dans les années 1960. Pour les partisans de cette
hypothèse, les états mentaux et les états du cerveau sont numériquement
identiques. Lidée que les pensées et notre esprit résident exclusivement dans
@ -455,24 +455,24 @@ certains processus neurophysiologiques du cerveau sont prédictibles par des
machines. Cependant, les phénomènes mentaux sont multiples et chaque individu
les traduit différemment dans sa personnalité. Nos perceptions, sensations,
désirs, et croyances sont influencés par notre contexte socio-culturel. Pour les
anticiper par des prédictions, les scientifiques doivent faire appel à d' autres
méthodes et théories. Un courant dérivé de cette théorie de l'identité
anticiper par des prédictions, les scientifiques doivent faire appel à d autres
méthodes et théories. Un courant dérivé de cette théorie de lidentité
esprit-cerveau est linstrumentalisme, mis en place par le philosophe et penseur
Daniel Dannett. Cette théorie considère les modèles scientifiques comme des
instruments, nous permettant d'analyser et modéliser les phénomènes pour ensuite
instruments, nous permettant danalyser et modéliser les phénomènes pour ensuite
les devancer par des prédictions. Ses positions concernant le libre arbitre et
la conscience ont suscité beaucoup de controverses. Ainsi dans son livre
“Consciousness Explained” (1991) il explique comment la conscience est le
résultat des processus cognitives et physiologiques dans le cerveau. Son
analogie de la conscience vue comme un article académique coécrit par une
poignée de scientifiques explique comment plusieurs processus mentaux peuvent
exister simultanément dans le cerveau, sans forcément se connaître l' un
exister simultanément dans le cerveau, sans forcément se connaître l un
lautre. Ce principe correspond à un état où plusieurs brouillons coexistent
simultanément et indépendamment de chaque contribution- attestant lexistence
du papier principal. En extrapolant ces principes au terme de conscience, il nie
cependant lexistence de qualia, vu comme expérience subjective directe et
personnelle. Des philosophes tels John Searle ont suggéré qu'il y a quelque
chose de fondamental dans l'expérience subjective qui ne peut pas être capturé
personnelle. Des philosophes tels John Searle ont suggéré quil y a quelque
chose de fondamental dans lexpérience subjective qui ne peut pas être capturé
par les programmes informatiques conventionnels. Dans une de leurs
correspondances, Searle réponds à ses arguments de la façon suivante:
@ -494,7 +494,7 @@ zombies.”
Un des arguments le plus fameux que Searle avance dans leur débat est celui
appelé the Chinese Room Argument, où une personne enfermée dans une chambre
communique avec l'extérieur en chinois, sans comprendre les symboles chinois. Ce
communique avec lextérieur en chinois, sans comprendre les symboles chinois. Ce
fonctionnement est similaire aux algorithmes de traduction qui exécutent des
équivalences entre des mots, sans saisir leur sens.
@ -513,8 +513,8 @@ The hard problem of consciousnes
Dans son article, “Facing Up to the Problem of Consciousness” le philosophe
David J. Chalmers affirme quil ny a pas qu'un seul problème lorsque nous
essayons de définir la conscience. Pour lui il sagit d'un terme ambigu en
David J. Chalmers affirme quil ny a pas quun seul problème lorsque nous
essayons de définir la conscience. Pour lui il sagit dun terme ambigu en
référence à des phénomènes différents, et propose de diviser les objectifs en
deux catégories- le problème facile de la conscience et le problème difficile de
la conscience. Le problème facile de la conscience continent les hypothèses qui
@ -522,9 +522,9 @@ pourront trouver leurs solutions dans lavenir immédiat- notamment les proces
neurophysiologiques dans le cerveau et lintelligence sensorielle du corps qui
donnent accès à des explications des capacités et des fonctions cognitives.
Chalmers illustre les phénomènes qui correspondent à cet état. Pour lui un état
mental est conscient lorsqu'il est décrit par des mots, ou lorsqu'il est
mental est conscient lorsquil est décrit par des mots, ou lorsquil est
accessible comme ressenti interne. Un système est conscient de certaines
informations lorsqu'il traite et intègre cette information, puis modifie son
informations lorsquil traite et intègre cette information, puis modifie son
comportement en conséquence. De la même façon, une action est consciente quand
elle est délibérée. Alors que le problème difficile de la conscience atteste de
lincapacité de modéliser certaines expériences subjectives et leur vécu. Pour
@ -539,13 +539,13 @@ good explanation of why and how it arises. Why should physical processing give
rise to a rich inner life at all? It seems objectively unreasonable that it
should, and yet it does.”(Chalmers p.3) Son argumentation va plus loin, en
donnant lexemple de la perception visuelle. Il décrit comment les formes
d'ondes électromagnétiques empiétant sur la rétine, sont discriminées et
dondes électromagnétiques empiétant sur la rétine, sont discriminées et
catégorisées par un système visuel pour que cette catégorisation est vécue comme
la sensation de vif rouge. Ensuite, il montre comment l'expérience consciente
la sensation de vif rouge. Ensuite, il montre comment lexpérience consciente
qui survient lorsque ces fonctions sont exécutées, est difficile à expliquer et
vérifier - correspondant à ce que la communauté philosophique a défini comme une
sorte de “lacune explicative entre les fonctions et l'expérience”. Il propose
que les théories sur la conscience traitent l'expérience comme partie
sorte de “lacune explicative entre les fonctions et lexpérience”. Il propose
que les théories sur la conscience traitent lexpérience comme partie
intégrante: “I suggest that a theory of consciousness should take experience as
fundamental. We know that a theory of consciousness requires the addition of
something fundamental to our ontology, as everything in physical theory is
@ -574,28 +574,28 @@ phénoménale discuté par Block est un bruit fort que nous ne remarquons pas
consciemment parce que nous faisons attention à autre chose. Dans sa
classification, le fait dentendre le bruit (puisque nous ne pouvons pas couvrir
notre oreille comme la paupière) relève de la conscience phénoménale alors que
le fait de ne pas sen rendre compte relève de la conscience d'accès. Cela
le fait de ne pas sen rendre compte relève de la conscience daccès. Cela
suggère que ce type de conscience phénoménale décrite par Block, est basée sur
une activité cérébrale classifiée comme inconsciente donc difficilement
modélisable par des algorithmes de calcul.
Le rôle de lintrospection L'introspection peut nous permettre d'être conscients
Le rôle de lintrospection Lintrospection peut nous permettre dêtre conscients
des processus mentaux qui semblent avoir une séquence linéaire comme la
production de la parole ou des lignes de raisonnement. Elle agit également lors
des actes artistiques. Pendant la phase de création, un artiste sonde son
imaginaire pour clarifier ses intuitions. Lorsque nous faisons référence à
lexemple de Block, cest intéressant de mentionner un possible scénario où la
personne aurait prêté attention au bruit auparavant ignoré, comme un type
d'expérience subjective, à la limite de la conscience d'accès, pour ensuite
dexpérience subjective, à la limite de la conscience daccès, pour ensuite
déterminer à partir de quand le bruit est devenu conscient. Cette introspection
liée à un stimulus extérieur, trouve son équivalent dans lacte dintrospection
de lartiste qui veut mieux comprendre sa démarche. La distinction de Block
entre conscience phénoménale et conscience d'accès a des implications
entre conscience phénoménale et conscience daccès a des implications
importantes pour les neuroscientifiques et les informaticiens qui cherchent à
modéliser une conscience artificielle dans des dispositifs tels les robots. Mais
une fois cette intention exprimée, comment pouvons-nous savoir si l'algorithme
a produit une conscience semblable à celle de l'homme? Dans la même mesure,
une fois cette intention exprimée, comment pouvons-nous savoir si lalgorithme
a produit une conscience semblable à celle de lhomme? Dans la même mesure,
produire ces expériences subjectives de la conscience phénoménale dans des
robots implique des considérations éthiques. Heureusement le moyen pour doter
rationnellement les machines de nos expériences personnelles, parfois
@ -620,29 +620,29 @@ Dautres philosophes tels Thomas Nagel affirment quil est impossible de
déterminer les points communs entre une expérience directe, évoquée à la
première personne et les descriptions à la troisième personne des expériences
passées qui forment à leur tour des modèles. Dans son article "What Is It Like
to Be a Bat?" (1974) traduit en français par “ Qu'est-ce que cela veut dire
d'être un chauve-souri?”, le philosophe décrit la conscience comme un phénomène
to Be a Bat?" (1974) traduit en français par “ Quest-ce que cela veut dire
dêtre un chauve-souri?”, le philosophe décrit la conscience comme un phénomène
partagé par beaucoup des organismes vivants (notamment les mammifères dont le
chauve-souris), dans le même temps faisant une distinction entre conscience et
perception sensorielle. Pour lui, ce que tous les organismes partagent, c'est ce
qu'il appelle le « caractère subjectif de l'expérience ». Cette nature
subjective bloque toute tentative d'expliquer la conscience par des moyens
perception sensorielle. Pour lui, ce que tous les organismes partagent, cest ce
quil appelle le « caractère subjectif de lexpérience ». Cette nature
subjective bloque toute tentative dexpliquer la conscience par des moyens
objectifs comme les neurosciences ou la robotique. Lauteur a choisi la
métaphore des chauves-souris en raison de leur appareil sensoriel originel. En
effet, les chauves-souris utilisent l'écholocalisation pour naviguer et
effet, les chauves-souris utilisent lécholocalisation pour naviguer et
percevoir des objets, cette méthode de perception étant similaire à la vision
des humains. Lauteur affirme que les humains dotés de sens similaires ne
peuvent pas cependant expérimenter l'état d'esprit d'une chauve-souris, puisque
leur cerveau ne sest pas développé comme celui d'une chauve-souris dès sa
peuvent pas cependant expérimenter létat desprit dune chauve-souris, puisque
leur cerveau ne sest pas développé comme celui dune chauve-souris dès sa
naissance. En échange des comportements de type voler, naviguer en sonar ou se
suspendre à l'envers comme une chauve-souris, faciliteront des expériences
suspendre à lenvers comme une chauve-souris, faciliteront des expériences
similaires à ce quune chauve-souris peut vivre. Cette hypothèse est évoqué avec
des autres mots par Penny qui mentionne lorigine du concept de spécificité des
capacités sensorielles, dans son chapitre “The biology of cognition”. Ainsi
Penny mentionne le travail du biologiste Jacob Von Uexkull, au début du XXe
siècle : “Von Uexkull argued that the experiential world of a creature is
specific to that species, given to it by virtue of its particular suite of
sensorimotor capabilities. He called this the creature's umwelt, which we might
sensorimotor capabilities. He called this the creatures umwelt, which we might
translate as life-world or experience-world. Put simply, in sensory experience,
there is no objective world "out there." By this logic, mind and world are
simultaneously cocreated. (...)Different species do not share umwelts, even if
@ -656,8 +656,8 @@ of platypus and some weakly electric fish, and the magneto-sensing of the
hammerhead shark.” (penny making sense p. 17
Ainsi selon les capacités sensorielles de chacun, il est possible d'avoir une
conscience phénoménale et d'accéder à la conscience d'accès indépendamment, bien
Ainsi selon les capacités sensorielles de chacun, il est possible davoir une
conscience phénoménale et daccéder à la conscience daccès indépendamment, bien
quen général, les deux interagissent.
@ -665,17 +665,17 @@ Le papier (citer friston p. 195) liste également les propriétés de la
conscience: avoir un contenu phénoménal spécifique, être en contact direct avec
la réalité et pas ses représentations, être instantanée. La conscience dévient
alors un aspect direct et privé de la vie mentale de chacun, puisque cela nous
est impossible de faire l'expérience dune autre conscience que la nôtre. Nous
pouvons faire cependant l'expérience dune subjectivité, en écoutant le ressenti
est impossible de faire lexpérience dune autre conscience que la nôtre. Nous
pouvons faire cependant lexpérience dune subjectivité, en écoutant le ressenti
dune autre personne.
Dans son article, “Consciousness: The last 50 years.” le neuroscientifique Anil
K. Seth souligne le caractère interdisciplinaire des études sur la conscience et
la volonté de tisser des ponts entre les expériences phénoménologiques et le
fonctionnement neuronal. Pour lui, l'expérience phénoménologique ne peut pas
exister sans l'ancrage du corps dans son environnement - en anglais “ an
environment embedded embodiment processes”. Seth trace l'histoire des études sur
fonctionnement neuronal. Pour lui, lexpérience phénoménologique ne peut pas
exister sans lancrage du corps dans son environnement - en anglais “ an
environment embedded embodiment processes”. Seth trace lhistoire des études sur
la conscience , en tant que phénomène neurologique identifiant une première
étape entre 1960 et 1990. Ainsi, après un intérêt particulier pour des études
comportementales, les scientifiques mettent les bases dune nouvelle science
@ -688,18 +688,18 @@ worth reading has been written on it. “ Tandis que des autres chercheurs qu
cite, se heurtent aux limites de leurs recherches respectives quant à lunité de
la conscience. Il note la contribution de Michael Gazzaniga sur le fait que
possiblement la conscience se manifeste à travers plusieurs processus selon les
hémisphères cérébraux (alternant des processus cognitifs entre l'hémisphère
hémisphères cérébraux (alternant des processus cognitifs entre lhémisphère
droit et gauche). Aussi celle de Benjamin Libert qui fait des expériences en
lien avec le libre arbitre et les mouvements volontaires.
La deuxième étape dans l'évolution des études sur la conscience commence dans
La deuxième étape dans lévolution des études sur la conscience commence dans
les années 1990 jusquau moment présent. Cette période est marqué par les études
de Christoph Koch dont le papier “Towards a neurobiological theory of
consciousness” inspirent la voie de ce quaujourdhui sappelle “the hard
problem of consciousness” ou la simulation neurobiologique de la conscience
comme processus purement physiologique. Seth mentionne également Karl Friston
dont le principe d'énergie libre (Free Energy Principle- FEP) renforce
dont le principe dénergie libre (Free Energy Principle- FEP) renforce
lhypothèse que la perception est influencée par laction, au niveau neuronal.
Devenu entre-temps principe normatif qui décrit les systèmes adaptatifs capables
dauto-organisation, le FEP est sujet à des nombreux débats dans la communauté
@ -719,22 +719,22 @@ nouvelle approche dans les sciences cognitives qui vise le rôle de laction d
les processus cognitives et implicitement la conscience. A lopposé des
représentations internes suite au calcul mental, laction favorise une vision
énactée (enacted), ancrée (embedded) et incorporée (embodied) de systèmes
cognitifs. Pour Seth, cela marque une tournure pragmatique dans l'évolution de
cognitifs. Pour Seth, cela marque une tournure pragmatique dans lévolution de
ces sciences et leur vécu expérientiel associé. Avec ses collègues, ils
établissent quatre approche théoriques clé, pour mieux définir leur cadre: 1/ le
cerveau Baesyian (Baesyian brain) - cette approche définit la perception comme
un processus d'inférence des signaux sensorielles; elle définit aussi le rôle
un processus dinférence des signaux sensorielles; elle définit aussi le rôle
des erreurs comme moyen daffiner cette inférence 2/ la contingence
sensori-motrice (sensorimotor contingency- SMC)- pour cette approche, la
perception est une capacité d'engagement dans l'environnement qui saméliore
perception est une capacité dengagement dans lenvironnement qui saméliore
avec le temps 3/ le système de control adaptatif-distributif(distributed
adaptive control- DAC)- envisage le cerveau comme outil incorporé en relation
avec l'environnement 4/ lautonomie énactée est un principe qui stipule
avec lenvironnement 4/ lautonomie énactée est un principe qui stipule
limportance de lautonomie et de lauto-organisation pour la cognition, en lien
avec le travail du neurologue Francesco Varela.
Une de leurs questions principales est “Comment l'action structure la conscience
Une de leurs questions principales est “Comment laction structure la conscience
et quest ce que détermine la cognition de laction?”(cite page 262)
@ -750,7 +750,7 @@ La boucle perception-action-cognition
Toujours dans le même chapitre, les chercheurs Chris D. Frith et Thomas
Metzinger partent de lidée que la conscience en tant qu'expérience subjective,
Metzinger partent de lidée que la conscience en tant quexpérience subjective,
influence certains comportements. Ainsi ils abordent la question de la
conscience du point de vue de la théorie de lévolution, en précisant que sa
présence, détectée chez certains animaux et humains, implique un “certain
@ -764,7 +764,7 @@ of the self as currently acting, perceiving, and thinking.” (friston, p.194)
Dans le monde des machines, les résultats les plus concluants pour illustrer des
processus mentaux sont dans le domaine de lintelligence artificielle. Avant de
comprendre ce qu'est la conscience artificielle, nous nous appuyons sur les
comprendre ce quest la conscience artificielle, nous nous appuyons sur les
résultats et les problématiques propres à ce domaine.
@ -776,7 +776,7 @@ Homéostasie physiologique, IA et autopoièse
Le philosophe et psychologue Zoltan Torey, décrit dans son livre “The crucible
of consciousness” la difficulté des scientifiques d'argumenter lexistence de
of consciousness” la difficulté des scientifiques dargumenter lexistence de
la conscience, au-delà du formalisme mathématico-logique. Pour lui le formalisme
est seulement une spécification des opérations et transactions neuronales dans
le cerveau. Ces opérations deviennent des instances de protocoles pour des
@ -793,7 +793,7 @@ ordinateur ne génère pas des autres systemes à son tour.
Cela rejoint, au moins en partie, la visions de Michel Bitbol pour qui
l'expérience phénoménologique de la conscience ne peut pas être vérifié par des
lexpérience phénoménologique de la conscience ne peut pas être vérifié par des
critères:
@ -863,8 +863,8 @@ entre nature et technique. Un cerveau qui ne serait pas prolongé par des
artifices serait un cerveau mort.”
Malabou souligne la distinction entre le concept philosophique d'intellect et
celui d'intelligence, dont lapparition est plutôt liée au Bergson et au
Malabou souligne la distinction entre le concept philosophique dintellect et
celui dintelligence, dont lapparition est plutôt liée au Bergson et au
développement de la psychologie expérimentale en fin de XIXe siècle. Elle
défend un point de vue matérialiste selon lequel: “lesprit, lentendement,
disons toutes les fonctions intellectuelles, comme on voudra les appeler, sont
@ -927,7 +927,7 @@ comme celles de Brooks, Dreyfus et Varela, Thompson & Rosch. Plusieurs de ces
ouvrages mentionnent le terme de cognition incarnée- Embodied Cognition qui
englobe des notions en sciences cognitives, informatique et phénoménologie mais
aussi linguistique et mysticisme oriental parmi autres. TRente ans plus tard,
lartiste et chercheur Simon Penny va plus loin dans l'appréhension du phénomène
lartiste et chercheur Simon Penny va plus loin dans lappréhension du phénomène
de la conscience en le liant à celui de la cognition:
@ -996,17 +996,17 @@ est essentielle pour comprendre des phénomènes tels que la conscience ou la
cognition. Son approche vise à développer un vocabulaire commun inspiré par
“les processus cérébraux en neurosciences, les expressions comportementales en
psychologie, les préoccupations de conception en intelligence artificielle et en
robotique, et les débats sur l'expérience incarnée dans la phénoménologie et la
philosophie de l'esprit”. Entre outre, son livre traite des phénomènes tels
l'apprentissage de nouveau-nés par limitation, la conscience de soi, le libre
arbitre, la cognition sociale et l'intersubjectivité, la perception intermodale
robotique, et les débats sur lexpérience incarnée dans la phénoménologie et la
philosophie de lesprit”. Entre outre, son livre traite des phénomènes tels
lapprentissage de nouveau-nés par limitation, la conscience de soi, le libre
arbitre, la cognition sociale et lintersubjectivité, la perception intermodale
pour en citer quelques-unes des thématiques abordées. Gallagher aborde ces
sujets au travers des concepts comme l'image corporelle et le schéma corporel,
sujets au travers des concepts comme limage corporelle et le schéma corporel,
la proprioception et la théorie de lenactivisme. Une de ses hypothèses est la
théorie de lancrage physique ou the physical grounding hypothesis (PGH) en
anglais. Cette théorie stipule que le contenu et le fonctionnement de l'esprit
sont fondés sur les propriétés physiques et l'expérience incarnée de lagent.
Loin de promouvoir l'influence du physique sur le mental, Gallagher souligne la
anglais. Cette théorie stipule que le contenu et le fonctionnement de lesprit
sont fondés sur les propriétés physiques et lexpérience incarnée de lagent.
Loin de promouvoir linfluence du physique sur le mental, Gallagher souligne la
complexité des facteurs impliquées dans toute explication adéquate de la
cognition.
@ -1016,14 +1016,14 @@ par rapport à limage corporelle. Ainsi dans son acceptation le schéma corpo
est un système de capacités sensori-motrices, englobant tous les aspects
non-conscients du contrôle moteur, y compris les processus sous-corticaux,
pré-moteurs et moteurs dans le cerveau. Il mentionne également les systèmes
d'information nécessaires au bon fonctionnement de ces processus. Il distingue
le concept de schéma corporel de celui d'image corporelle vu comme résultat
dinformation nécessaires au bon fonctionnement de ces processus. Il distingue
le concept de schéma corporel de celui dimage corporelle vu comme résultat
des expériences perceptives du corps. Gallagher distingue les différences entre
les deux termes au niveau conceptuel, mais aussi au niveau empirique donnant
lexemple dun patient qui dans un état de négligence ne se préoccupe de son
image de soi pour se laver ou shabiller. Cependant ses capacités motrices
telles que la marche ou les tâches bimanuelles telles restent intactes et il les
exerce. Cela montre que même si l'image corporelle est altérée ou endommagée, le
exerce. Cela montre que même si limage corporelle est altérée ou endommagée, le
schéma corporel reste intact.
@ -1034,7 +1034,7 @@ après la naissance, dhabitude après une intervention chirurgicale, un acci
ou un autre événement corporel important. Ainsi la probabilité quun schéma
corporel ou une image corporelles soient innés, est très réduite. Dans les cas
de membres fantômes, des informations contradictoires entre la proprioception
(qui pourrait indiquer la présence d'un membre) et la vision (qui linfirme) se
(qui pourrait indiquer la présence dun membre) et la vision (qui linfirme) se
basent sur la vision.
@ -1052,7 +1052,7 @@ du livre The Embodied Mind que nous avons déjà mentionné plus haut. Cette
théorie stipule que les expériences perceptives ne sont pas des événements
internes dans notre tête, mais plutôt des actions que nous produisons à travers
notre exploration sensorimotrice de l environnement. Dernièrement les sciences
cognitives se sont orientées vers l'autonomie biologique et la subjectivité
cognitives se sont orientées vers lautonomie biologique et la subjectivité
comme concepts clés de la cognition incarnée (cite Ziemke AI).
@ -1068,7 +1068,7 @@ Pourquoi lintelligence a besoin dun corps ?
Dans leur livre “How the body shapes the way we think, Rolf Pfeifer et Josh
Bongard soulignent limportance de la morphologie du corps et ainsi de
l'embodiment sur lintelligence dun système. Leur point de départ est le
lembodiment sur lintelligence dun système. Leur point de départ est le
fonctionnement humain quils extrapolent aux machines, avec lidée que pour être
intelligent, nous avons besoin dun corps physiques:
@ -1092,7 +1092,7 @@ provides, in a sense, the raw material for the brain to work with. As we will
see later, this raw material can be used to create categories—cups, apples,
pets, people—that describe the environment in a natural way.” (How the body,
p.2) Indépendamment des multiples perspectives et définitions impliquées dans le
concept d' intelligence, ce que Pfeifer et Bongard considèrent intuitivement
concept d intelligence, ce que Pfeifer et Bongard considèrent intuitivement
comme intelligent est investi par deux caractéristiques: la capacité
dadaptation et la diversité. Plus concrètement, les agents intelligents se
conforment toujours aux exigences physiques et les règles sociales de leur
@ -1120,35 +1120,35 @@ Le libre arbitre vs “the readiness potential”
Pour aller plus loin et illustrer leur point de vue sur la dualité corps-esprit,
ils citent l'expérience du neurologue Benjamin Libet qui, avec ses collègues,
ils citent lexpérience du neurologue Benjamin Libet qui, avec ses collègues,
investigue les phénomènes qui opérant dans le cerveau au moment où une action
intentionnelle a lieu. Plus spécifiquement, l'expérience demande aux
intentionnelle a lieu. Plus spécifiquement, lexpérience demande aux
participants de bouger leur doigt spontanément, quand ils veulent. En parallèle,
ils regardent une horloge avec un point de lumière tournant, afin dindiquer
lendroit où est le point sur l'horloge lorsqu'ils prennent leur décision
lendroit où est le point sur lhorloge lorsquils prennent leur décision
consciente de vouloir exécuter un mouvement de doigt. Pendant ces
instructions, Liebt et son équipe analysent lactivité cérébrale avec des
capteurs d'électroencéphalographie (EEG) et mesurent le mouvement réel des
capteurs délectroencéphalographie (EEG) et mesurent le mouvement réel des
doigts avec des capteurs électromyographiques (EMG). Leurs résultats prouvent
que le début de l'activité cérébrale commence plus d'une demi-seconde avant le
que le début de lactivité cérébrale commence plus dune demi-seconde avant le
mouvement réel des doigts et plus de 300 ms avant que les sujets ne prennent
conscience qu'ils veulent bouger leur doigt. Ils définissent alors le facteur de
conscience quils veulent bouger leur doigt. Ils définissent alors le facteur de
“readiness potential” (potentiel de préparation) - pour illustrer le fait que
la volonté consciente de bouger le doigt se produit un intervalle significatif
après le début de l'activité cérébrale pertinente. Cette expérience démontre que
après le début de lactivité cérébrale pertinente. Cette expérience démontre que
le concept de libre arbitre est plus complexe à définir que ce que nous
entendons par “décisions consciente” et influe sur les débats actuels concernant
lintelligence artificielle. Si 40 ans après cette expérience, il nous est
toujours difficile de modéliser le facteur de “readiness potential” , rendre des
robots capables de prendre des décisions “conscientes” reste un défi. Cependant
cela n'empêche pas la communauté scientifique dimaginer d' autres pistes
cela nempêche pas la communauté scientifique dimaginer d autres pistes
dexploration et hypothèses de recherche.
Une de ces pistes réside dans limportance de linteraction avec
l'environnement. Si un agent ou un système à un corps physique (is embedded), il
lenvironnement. Si un agent ou un système à un corps physique (is embedded), il
est soumis aux lois de la physique qui impliquent de shabituer à la gravité et
aux forces de friction, ainsi quà l'approvisionnement en énergie pour survivre.
aux forces de friction, ainsi quà lapprovisionnement en énergie pour survivre.
Ainsi cela pose de nouveaux défis pour ce quil y a de capacité dadaptation et
des multiples négociations entre les calculs internes et des actions directes:
“the real importance of embodiment comes from the interaction between physical
@ -1164,7 +1164,7 @@ par un humain et par un robot. Si pour lhumain, le tissu de ses bout des doig
sadapte à la forme du verre, le calcul de forces à appliquer se fait en
conséquence. Cependant pour une main de robot le tissu est rigide, il ny a pas
cette possibilité dadaptation et plus souvent le verre se casse car la force
appliquée nest pas la bonne. Ainsi ils argumentent l'hypothèse que
appliquée nest pas la bonne. Ainsi ils argumentent lhypothèse que
lintelligence humaine est distribuée dans tout le corps, et pas que dans le
cerveau.
@ -1193,7 +1193,7 @@ action in the world.” (Ziemke IA p. 473)
Pour continuer cette idée, le chercheur se demande si les boucles
sensorimotrices disposent des moyens conceptuels pour distinguer les actions
intentionnelles d'un agent autonome des mouvements accidentels .
intentionnelles dun agent autonome des mouvements accidentels .
2.2 LEffet du mouvement et du toucher sur lacceptation des robots
@ -1203,17 +1203,17 @@ intentionnelles d'un agent autonome des mouvements accidentels .
Qu'il s'agisse d'un objet mobile avec une source d'énergie, programmé pour «
Quil sagisse dun objet mobile avec une source dénergie, programmé pour «
sentir » et « interagir » avec son environnement (cite A. Mayor, Gods and
robots: myths, machines) ou dun agent capable de percevoir son environnement
par des capteurs et agissant sur cet environnement par l'intermédiaire
d'effecteurs (selon la définition de Russell et Norvig dans leur sur papier
l'intelligence artificielle citée par Pfeifer et Bongard), les robots ont fait
par des capteurs et agissant sur cet environnement par lintermédiaire
deffecteurs (selon la définition de Russell et Norvig dans leur sur papier
lintelligence artificielle citée par Pfeifer et Bongard), les robots ont fait
immersion dans notre réalité depuis quelques décennies déjà. Indépendamment du
fait qu'ils exécutent du travail utile pour les humains comme imaginé
initialement par l'écrivain tcheque qui a donné leur nom (cite kopek), leur
fait quils exécutent du travail utile pour les humains comme imaginé
initialement par lécrivain tcheque qui a donné leur nom (cite kopek), leur
place dans notre société est désormais acquise. Cependant, nous attendons de ces
robots qu'ils fassent précisément ce que nous voulons qu'ils fassent, avec
robots quils fassent précisément ce que nous voulons quils fassent, avec
lespoir quun jour ils seront capables de nous surprendre en proposant des
idées ou des comportements inattendus par eux-mêmes.
@ -1231,16 +1231,16 @@ idées ou des comportements inattendus par eux-mêmes.
La robotique basée sur le comportement sinspire des systèmes biologiques et
souvent du monde animal (comportement des insectes) pour construire des
dispositifs réactifs à l'environnement. Un des caractéristiques les plus
dispositifs réactifs à lenvironnement. Un des caractéristiques les plus
importantes de cette discipline est ladaptabilité des systèmes qui en font
partie. Ainsi, les robots basés sur le comportement (BBR) sont moins dotés avec
de la puissance de calcul pour réaliser des des actions et leur comportement
émerge des interactions quils ont avec l'environnement. Le type dintelligence
émerge des interactions quils ont avec lenvironnement. Le type dintelligence
artificielle qui opère dans ces systèmes est inspiré par la branche faible de
lAI. Leur programmation contient un set de base de comportements spécifiques,
selon l'environnement où ils opèrent et les problèmes quils doivent résoudre.
selon lenvironnement où ils opèrent et les problèmes quils doivent résoudre.
Quand un comportement nest pas adapté à un contexte particulier, ils
s'appuient sur des erreurs pour améliorer leur modèle interne.
sappuient sur des erreurs pour améliorer leur modèle interne.
Le fondateur de cette discipline est Rodney Brooks, qui par ses expérimentations
@ -1257,7 +1257,7 @@ certain nombre de robots simples basés sur des comportements ressemblant à des
animaux. Ces prototypes de robots ont aidé Gray Walter à mieux comprendre le
fonctionnement du cerveau des animaux, par des modèles simples de leurs
opérations de base. Les plus connus sont Elmer et Elsie (abréviation de ELectro
MEchanical Robots, Light Sensitive), recouverts d'une coque en plastique
MEchanical Robots, Light Sensitive), recouverts dune coque en plastique
transparent similaire aux tortues. Enfant, Brooks a lu son livre- The Living
Brain, pour ensuite construire ses propres prototypes.
@ -1265,12 +1265,12 @@ Brain, pour ensuite construire ses propres prototypes.
Connu pour sa critique de lIA symbolique, Brooks voit la logique et le
raisonnement comme des processus mentaux propres aux humains. Au lieu de se
focaliser sur le traitement des symboles, les représentations internes et la
cognition, il propose de construire des modèles basés sur l'interaction avec le
cognition, il propose de construire des modèles basés sur linteraction avec le
monde réel. Ces modèles ont inspiré les théories sur lincorporation
(embodiment) et l 'intelligence incarnée.
(embodiment) et l intelligence incarnée.
Schema distributed intelligence Brooks; À leur tour, ces théories ont donné
suite à des innovations dans le domaine de l'intelligence artificielle au cours
des trois dernières décennies. Selon (cite Ziemke), l'approche de lintelligence
suite à des innovations dans le domaine de lintelligence artificielle au cours
des trois dernières décennies. Selon (cite Ziemke), lapproche de lintelligence
incarnée (embodied AI) sest imposée comme une méthodologie fiable pour
comprendre la cognition et ainsi résoudre les problèmes fondamentaux et
paradoxes de lIA traditionnelle tels The Chinese Room Argument mentionné plus
@ -1300,7 +1300,7 @@ quantitative et précise sur le degré de conscience attendu en lien avec un tel
processus.” prof. Raja Chatila, ISIR et le test du miroir, 2016
Prof. Asada supervise également des études sur le développement de l'empathie
Prof. Asada supervise également des études sur le développement de lempathie
artificielle et le rôle de la “contagion émotionnelle” dans la mimique motrice.
Il implémente des processus de cognition que les bébés développent dans leurs
premiers mois, à des robots artificiels. Lévolution corporelle et la croissance
@ -1327,12 +1327,12 @@ prof. Minoru Asada, SISReCPost-cognitivisme
2.2.3 Artificial emotions and sociable robots 2.2.4 Symmetry and synchrony Le
rôle du mouvement sur la conscience de soi Le chercheur Tom Ziemke, professeur
en cognitive system spécialiste dans la recherche de formes incarnées de
conscience ou embodied cognition parle de la relation entre l'IA incarnée dans
conscience ou embodied cognition parle de la relation entre lIA incarnée dans
des dispositifs physiques et la biologie synthétique. Selon lui, un programme
qui assure une relation entre le robot et son environnement via des capteurs et
actionneurs, représente une forme d'IA incarnée. Son travail, inspiré par F.J.
Varela, lie l'intelligence à l'état d' autopoiese comme façon d'organiser la
actionneurs, représente une forme dIA incarnée. Son travail, inspiré par F.J.
Varela, lie lintelligence à létat d autopoiese comme façon dorganiser la
vie. Ziemke se demande si la conscience est essentiellement liée au domaine du
vivant, ou si tout système autonome auto-référentiel est capable d'une forme de
vivant, ou si tout système autonome auto-référentiel est capable dune forme de
conscience.
>>>>>>> 80af162 ([txt] Unix line endings)